Gaza raconte son génocide : Récits et Témoignages
Contributors:
Rédaction
:
Akram Musallam
Abdul-Rahman Abu Shammaleh
Introduction
:
Ghassan Zaqtan
Sous la direction de
:
Majdi al-Malki
Traduction vers le français
:
Nadia-Leila Aïssaoui
Souad Labbize
Éditeur: 
Institut des études palestiniennes
Année de publication: 
2025
Langue: 
Français
Nombre de pages: 
265
TABLE OF CONTENT
Résumé

Ce livre raconte des histoires en provenance de Gaza, écrites pendant la guerre dans le but de faire entendre les voix de ses victimes et de documenter leurs récits. Il porte sur la vie quotidienne des gens ordinaires au cours de cette guerre génocidaire, et cela dans le cadre des efforts déployés par l’Institut des études palestiniennes pour l’aborder dans toutes ses dimensions.

L’importance des textes qu’il contient provient justement du fait qu’ils restituent fidèlement les voix des victimes qui ont subi les horreurs du génocide et les ont décrites tout en luttant, jour après jour, pour leur survivre. Leurs histoires n’ont pas accédé aux médias, ni même aux réseaux sociaux, et sont restées prisonnières des bâtiments dévastés et des tentes de l’exode. Elles sont l’expression la plus proche de la réalité et de ses immenses tragédies.

À propos de l’auteur

Akram Musallam est romancier et journaliste. Il est né en 1971 à Talfrit, dans la province de Naplouse. Licencié en littérature arabe de l’Université de Bir Zeit (1995), il a obtenu un master en études internationales de la même université (2011) et travaille depuis 1995 comme rédacteur au quotidien Al-Ayyâm. Lauréat du prix des Jeunes écrivains en 2007 et du prix Palestine en 2019, il est l’auteur de quatre romans : Les Obsessions d’Alexandre (Ramallah, Ugarit, 2003), L’Histoire du scorpion qui ruisselait de sueur (Beyrouth, Dâr Al-Adâb, 2008), La Cigogne (Amman, Al-Ahliyya, 2012) et Une fille de Chatila (Amman, Al-Ahliyya, 2018) dont certains ont été traduits en anglais, en français et en italien.

Abdul-Rahman Yunus Abu Shammaleh est journaliste. Il est né au camp de Jabalia à Gaza en 1969. Licencié en littérature arabe de l’Université de Bir Zeit (1995), il a obtenu un master de la même université en études internationales (2011) et travaillé comme rédacteur au quotidien Al-Ayyâm (1995-2019) et comme éditeur à la Fondation Abdel Muhsin al-Qattan (2003-2022), puis comme correcteur dans la même Fondation et dans d’autres institutions culturelles.

Table of Contents
Première partie: Témoignages
Le labyrinthe des déplacements à son apogée: dormir dans un linceul, se baigner dans l’eau funéraire
À propos de ma main amputée et d’un cauchemar récurrent
Paysage paisible d’une image en mouvement
Poésie
Avant le déplacement vers le Sud
Deuxième partie: Récits de guerre
Mona al-Gharbawi, témoin de l’hôpital al-Shifa: «Nous avons marché sur la chair de nos enfants!»
Moussa Kandil (père), l’unique survivant: «Même l’eau de mer me fait penser à eux!»
Lina Qaffah (mère), l’unique survivante: «Si seulement j’avais su!»
Amal Dabour, Histoire d’une famille rayée de l’état civil
Abu Muhammad, le commerçant: «Mon dos a été brisé et j’ai tout perdu!»
Hamza, le tailleur: De la farine, du sang et une faim de loup!
La naissance de Lubna, une proposition de vie au temps de la mort
Alaa Nassar, témoin et victime de la torture des femmes détenues pendant la guerre
Oum Ashraf, L’inhumation au temps du génocide: comme si la mort n’était pas la «dernière étape»!
Fadwa al-Jaabari, Vivre avec une tumeur maligne «assiégée» par la guerre
Abdelhamid Shuwaikh, «Oui, ils tuent des chevaux» à Gaza!
Abu Yazan Shohaiber, un pêcheur à qui l’on a volé la mer
Mus‘ab, l’enseignant, Après la «mort de l’école», une classe fleurit dans un refuge
Annexe