Ce livre raconte des histoires en provenance de Gaza, écrites pendant la guerre dans le but de faire entendre les voix de ses victimes et de documenter leurs récits. Il porte sur la vie quotidienne des gens ordinaires au cours de cette guerre génocidaire, et cela dans le cadre des efforts déployés par l’Institut des études palestiniennes pour l’aborder dans toutes ses dimensions.
L’importance des textes qu’il contient provient justement du fait qu’ils restituent fidèlement les voix des victimes qui ont subi les horreurs du génocide et les ont décrites tout en luttant, jour après jour, pour leur survivre. Leurs histoires n’ont pas accédé aux médias, ni même aux réseaux sociaux, et sont restées prisonnières des bâtiments dévastés et des tentes de l’exode. Elles sont l’expression la plus proche de la réalité et de ses immenses tragédies.
Première partie: Témoignages
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Le labyrinthe des déplacements à son apogée: dormir dans un linceul, se baigner dans l’eau funéraire
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À propos de ma main amputée et d’un cauchemar récurrent
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Paysage paisible d’une image en mouvement
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Poésie
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Avant le déplacement vers le Sud
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Deuxième partie: Récits de guerre
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Mona al-Gharbawi, témoin de l’hôpital al-Shifa: «Nous avons marché sur la chair de nos enfants!»
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Moussa Kandil (père), l’unique survivant: «Même l’eau de mer me fait penser à eux!»
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Lina Qaffah (mère), l’unique survivante: «Si seulement j’avais su!»
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Amal Dabour, Histoire d’une famille rayée de l’état civil
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Abu Muhammad, le commerçant: «Mon dos a été brisé et j’ai tout perdu!»
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Hamza, le tailleur: De la farine, du sang et une faim de loup!
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La naissance de Lubna, une proposition de vie au temps de la mort
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Alaa Nassar, témoin et victime de la torture des femmes détenues pendant la guerre
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Oum Ashraf, L’inhumation au temps du génocide: comme si la mort n’était pas la «dernière étape»!
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Fadwa al-Jaabari, Vivre avec une tumeur maligne «assiégée» par la guerre
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Abdelhamid Shuwaikh, «Oui, ils tuent des chevaux» à Gaza!
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Abu Yazan Shohaiber, un pêcheur à qui l’on a volé la mer
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Mus‘ab, l’enseignant, Après la «mort de l’école», une classe fleurit dans un refuge
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Annexe
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