L’article reproduit ci-dessous a été publié, en hébreu, sous la signature de deux journalistes prestigieux, dans le quotidien <i>Yediot Aharonot</i> du 4 février 1994, soit trois semaines avant le massacre de la mosquée d’Hébron. Il jette cependant sur ces événements une lumière particulière. En effet, s’il traite essentiellement du rôle de l’état-major de l’armée israélienne dans le processus de négociation, il en dit long sur l’état d’esprit qui règne, au sommet de la hiérarchie militaire israélienne, sur les convictions de ses chefs et sur l’idée qu’ils se font de leur responsabilité. Il convient de souligner que dans la foulée de cette publication, le député travailliste Hagaï Mérom, proche du groupe des « colombes » réuni autour de Haïm Ramon et Yossi Beilin, avec Yaël Dayan et Avraham Burg, a interpellé le gouvernement à ce sujet au cours de la séance du 5 février. Mettant directement en cause, en sa qualité de président de la commission parlementaire, le chef d’état-major Ehud Barak et son adjoint Amnon Shahak, il déclenchait ainsi un mini-scandale médiatique et politique.
"L'armée israélienne recherche une crise avec Arafat"
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