La langue coupée du Palestinien
نبذة مختصرة: 

« <i>La langue coupée</i> » (Halashon Haqrou’a) est le titre d’un des articles qui composent le récent ouvrage du poète et critique littéraire israélien Yitzhak Laor, <i>Anou Kotvim Otah Moledet</i> (Nous t’écrivons, patrie), dont la REP publie quelques extraits. C’est avant tout la langue déchirée du seul personnage arabe de l’un des premiers romans d’A. B. Yehoshua, <i>Face aux forêts</i>.<br>Dans le style abrupt et inimitable qui est le sien, Yitzhak Laor procède à une relecture de l’œuvre de poètes et romanciers israéliens consacrés, tels Nathan Alterman, A. B. Yehoshua ou Amos Oz, mais aussi de certaines thèses universitaires, de discours de Moshé Dayan ou des carnets de Ben Gourion. Ces quelques pages donneront la mesure de l’importance de ce travail critique.