Pour Salam, le premier problème auquel se heurte toute recherche sur la situation des Palestiniens au Liban, c’est les enjeux politiques évidents de cette question. Le sort de ces réfugiés dépend de la possibilité pour eux d’exercer leur droit au retour et des conditions dans lesquelles cela pourrait se faire. Les Palestiniens du Liban se sont opposés depuis les années 50 aux projets de réinstallation car une telle solution aboutirait à effacer l’identité nationale qu’ils ont su préserver ; et le Liban s’est toujours opposé à l’implantation définitive des Palestiniens sur son territoire. L’autorité nationale palestinienne devrait accorder la nationalité non seulement à ceux qui vivent dans l’Etat palestinien et à ceux qui y retourneront, mais aussi à tous les réfugiés palestiniens restés dans les pays d’exil.
